La croissance que Ry a connue ces dernières années a entraîné une augmentation considérable du nombre de maisons devant être raccordées au réseau de chauffage. Comme cette augmentation a une influence sur la pression différentielle au sein du réseau, Flemming Skjødt, Directeur des opérations, avait besoin de données précises sur la pression réellement fournie par le service public à ses clients.
La zone d’approvisionnement se caractérise en outre par des variations considérables en termes de topographie, de vétusté des canalisations, de profil énergétique des habitations et de différences de comportement des utilisateurs finaux, autant de facteurs difficiles à maîtriser pour un Directeur des opérations soucieux de concevoir un réseau dont il puisse tirer le meilleur parti.
Le service public de distribution de chauffage de Ry a toujours connu des mesures de pression différentielle au sein de son réseau, mais jusqu'à présent, il se servait de transmetteurs de pression fixes coûteux reliés au système SCADA et placés là où la pression différentielle était selon lui représentative. Pour effectuer des vérifications à d’autres endroits du réseau, le service utilisait un manomètre manuel, qui permet difficilement d’interpréter les mesures.
« La mesure est fiable uniquement au moment choisi et sa précision se limite à celle du manomètre. On n’obtient pas un historique, seulement une mesure très brève montrant un instantané précis », explique Flemming Skjødt.
Si quelques-uns des segments de la zone d'approvisionnement n’ont pas changé de manière significative, certaines des conduites datent de la fin des années 1960 et ont été conçues sur la base de critères bien différents. « Certaines canalisations du centre-ville nécessitent le remplacement de vieux conduits en béton, mais ceux-ci datent d’une époque où nous utilisions une plage de température plus élevée et doivent donc être recalibrés. Les capteurs de pression m’y aideront », déclare Flemming Skjødt.
La précision accrue permet de réduire le surdimensionnement souvent de rigueur lorsqu’il s’agit de dimensionner les canalisations. « Le surdimensionnement peut faire la différence entre une taille en plus ou une taille en moins. Il y a donc moyen de faire des économies à ce niveau. »
« Si je dimensionne mon réseau de distribution sur la base de données incorrectes ou d’une théorie erronée, je risque d’enterrer 100 mètres de canalisations de la mauvaise taille . Dans le monde technologique qui est le nôtre, il ne suffit pas de croire, il faut savoir », déclare Flemming Skjødt.
Pour Flemming Skjødt, la finalité du service public est toujours de livrer le bon produit au bon prix au bon moment et d’offrir ainsi aux consommateurs une expérience positive. Cela vaut pour tout, de la fourniture de chauffage urbain au service client ou aux conseils, en passant par la minimisation des coûts afin de réduire le prix du chauffage. « Pour atteindre notre objectif, nous devons savoir avec certitude ce qui se passe réellement dans notre réseau. Cette certitude, ce sont les capteurs de pression qui nous la donnent. »
Jusqu’à présent, le service public de distribution de chauffage de Ry relevait ses compteurs de chauffage deux fois par an à l’aide d’un terminal portatif, mais grâce au relevé en réseau et aux données de comptage plus fréquentes, l’entreprise obtient encore plus d’informations sur son réseau de distribution. Elle pourra ainsi abaisser encore la température de retour et hiérarchiser ses efforts de rénovation en fonction de l’état réel des équipements du réseau.
Quelque 1 200 compteurs ont été remplacés et sont relevés à l’aide du système de relevé à distance READy. Les autres sont relevés à l’aide d’un terminal portatif et de PcBase
Capteurs de pression Kamstrup